Dans son numéro 30 de Décembre 2018, le magazine de la Communauté de Communes « Ensemble en Terre de Camargue » apporte un petit éclairage sur le projet ReSeaclons.
L’équipe d’animation de ReSeaclons a aussi produit une vidéo présentant ce projet en onze petites minutes.
Vous retrouverez ci-dessous mon intervention de cette fin d’année dans le cadre de ce projet :
« L’origine du projet :
Xavier MURARD s’était manifesté en début de mandat pour un projet de recyclage des filets de pêche.
Elu du Grau du Roi, cette thématique ne pouvait que m’interpeler. L’organisation territoriale me portant au Pays Vidourle Camargue comme délégué de notre communauté de communes, j’ai simplement relevé tout l’intérêt que nous pouvions porter à un tel projet. Le pays a aujourd’hui évolué en PETR (pôle d’équilibre territorial et rural) et le GAL (Groupe d’Action Locale accompagnant des projets sur des financements européens) a été décliné en GALPA (Groupe d’Action Locale Pêche et Aquaculture).
Le projet a lui aussi évolué, allant du recyclage des filets de pêche à la collecte et au traitement des déchets plastiques qui polluent nos mers.
C’est une grande cause !
Je souhaite à ce stade de notre discussion relever deux points :
– L’investissement d’élus locaux dans de véritables enjeux de société comme l’environnement. Cela porte un nom et c’est le véritable sens de « politique »…
– Les effets bénéfiques des dispositifs européens sur nos territoires…
Notre engagement aux côtés de l’Institut Marin :
Si je suis très engagé à la communauté de communes, je n’en demeure pas moins un élu du Grau du Roi Port Camargue.
Pour un tel projet, le Seaquarium s’imposait comme un fort vecteur de communication.
Nous ne pouvions passer à côté !
»
« Un partenariat évident :
La Communauté de Communes Terre de Camargue dispose de la compétence de collecte des déchets sur son territoire. Si ce territoire s’arrête au trait de côte, il me semble logique que nous participions à un effort collectif dans la dépollution de notre espace maritime.
Rappelons-le, cette mer – pour nous – est nourricière !
Nous disposons de moyens matériels et humains et nous les mobilisons pour une belle cause.
C’est en fait une action « politique » au sens propre…
Agir pour l’intérêt général, agir pour la planète !
Je pense que les agents de notre collectivité investis sur ce projet mesurent cette dimension et ils sauront vous l’exprimer…
Notre mission de sensibilisation :
Notre collectivité a aussi pour mission de sensibiliser les différents publics aux bonnes pratiques dans la gestion de leurs déchets.
Nous intervenons par exemple en milieu scolaire et la diminution des volumes rejetés en mer – à long terme – passe par les plus jeunes…
ReSeaClons est pour nous un support assurément local et des plus pertinents !
Veille juridique et technologique :
Notre service environnement a aussi pour rôle de suivre la législation nationale et européenne en matière de déchets. Ce suivi impose aussi d’en prévoir les évolutions qui deviendront nécessairement plus strictes.
Le tri et le recyclage des déchets étant l’une des principales pistes pour diminuer l’impact environnemental de nos populations, nous sommes donc avides d’innovations dans ces domaines.
Notre intérêt pour ReSeaClons est donc naturel et notre investissement logique !
Réflexion sur l’évolution de nos déchets, de leur traitement et de nos comportements :
Vaste sujet…
Au niveau du territoire de notre syndicat de traitement (Le Smepe – 89 communes), les tonnages incinérés ont peu progressé au regard de l’évolution de la population sur dix ans.
Des efforts ont donc été réalisés par tous !
Nous devons pour autant redoubler nos efforts et ce n’est pas toujours simple :
Nous menons – par exemple – une action de redynamisation du tri sélectif sur Terre de Camargue. Cela passe par de gros investissements et par des changements dans les pratiques de collecte. Nous avons enregistré au mois d’août 170% des tonnages collectés de l’année précédente en emballages ; cela représente 62 tonnes qui ne termineront pas à l’incinération.
C’est essentiel !
Mais cette explosion des volumes qui nécessite un temps d’adaptation (nous avons subi de nombreux débordements cet été) trouble les regards environnementaux qui se limitent au seul aspect visuel…
Nous progressons donc !
et nos comportements suivront…
»
Retrouvez l’intégralité du journal d’information intercommunal N°30 en cliquant sur l’image :